Bagnols en Forêt, village provençal perché sur les contreforts du massif de l’Estérel, est situé à une altitude moyenne de 300 mètres.
Il bénéficie d’un climat tempéré du fait de sa situation entre mer et montagne. La commune porte bien son nom car elle est entourée d’une magnifique forêt de chênes, de pins et de châtaigniers de 3 500 hectares. Le territoire offre une véritable palette de couleurs alliant le vert de ses nombreuses étendues boisées, aux ocres rouges des falaises en rhyolithe et au bleu de la mer méditerranée qui se laisse contempler depuis les hauteurs du bois de Malvoisin, traversé par le GR 51
Les sentiers de randonnées permettent d’accéder à de nombreux sites remarquables et historiques tels que les oppida de la Forteresse, de Bayonne et de Castel Diaou, le pic de la Gardiette, les anciennes tailleries de meules ou encore les sites d’escalade des gorges du Blavet et la grotte du Muéron.
En visitant le village à travers ses rues et ruelles, on peut découvrir des fontaines, des lavoirs, des passages voûtés, ainsi que son église et ses nombreuses chapelles.
Perché sur un piton rocheux il domine une plaine dépressionnaire arrosée de nombreux cours d’eaux.
Un peu d’histoire
Les premières traces humaines sur notre territoire remontent à la Préhistoire, au Paléolithique, avec des traces d’occupation néanderthalienne (c’est-à-dire Paléolithique moyen : 450000 – 45000 av. aujourd’hui), dans la grotte du Muéron située dans les gorges du Blavet.
À l’époque protohistorique, des groupes occupent les oppida sur les sommets des falaises qui entourent le territoire. Il y en avait 4 sur Bagnols, dont l’un faisait sans doute fonction de vigie sur le pic de la Gardiette. Les oppida de la Forteresse et de Castel Diaou furent occupés dès la fin de l’Âge du bronze soit au IXème s. avant notre ère.
Dès l’arrivée de Jules César, qui fonda Forum Julii (Fréjus) vers 45 av. J.C, les romains ont su tirer parti des avantages de cette petite dépression située à proximité du littoral mais suffisamment éloignée des zones marécageuses insalubres côtières.
Les romains se sont implantés dans la plaine afin d’exploiter les terres cultivables et se sont ainsi développées des zones de culture, d’élevage et d’exploitation forestière. Véritable grenier de Fréjus, le territoire prospère avec la construction de nombreuses « villae » (domaine d’exploitation) gallo-romaines. Après la chute de l’empire romain (476), la religion peut se développer sans contrainte et les premiers édifices religieux se construisent. À l’emplacement d’une villa gallo-romaine se construit la chapelle St Domnin au VIIIème siècle.
Puis vinrent au VIème siècle des périodes de guerres avec les invasions des barbares puis celles des sarrasins au IXème siècle. Les populations des villae se réfugient sur les hauteurs de Bayonne transformées en village fortifié. Elles redescendent dans la plaine en période d’accalmie afin de reprendre leurs cultures et réparer leurs habitations.
La chapelle St Domnin est reconstruite au XIème siècle, elle fut le seul édifice religieux jusqu’en 1477. À l’époque médiévale, le castrum, situé sur le sommet de Bayonne et cité en 1042 comme castrum de Banholis dans une charte de l’Abbaye de Lérins, est le premier village. Les constructions gallo-romaines sont réutilisées et transformées en habitation, occupées jusqu’en 1392 date à laquelle il est entièrement détruit et les populations décimées.
C’est ainsi que pour Bagnols la vie s’est arrêtée pendant 85 ans.
En 1470, avec l’arrivée du Roi René en Provence, le redressement économique s’amorce, dû à une ère de paix qui s’installe. Il faudra attendre encore 7 années pour que Urbano de Flisco, évêque de Fréjus et seigneur de Bagnols, résidant à Rome, envoie son frère Hector, avocat consistorial pour visiter son diocèse. Son rapport lui fait part de l’abandon du territoire. L’évêque décide de lui redonner les moyens de sortir de cet abandon et de revivre en établissant la charte de l’acte d’habitation du 9 mars 1477 et fait venir une vingtaine de familles de Pieve di Teco, village d’Italie du canton d’Imperia en Ligurie qui construiront le village à son emplacement actuel.
Carte d’identité de Bagnols-en-Forêt
Maire : M. Réne BOUCHARD
Région : Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département : Var (83)
Arrondissement : Draguignan
Canton : Roquebrune sur Argens
EPCI : Communauté de Communes du Pays de Fayence
Code postal : 83 600
Population : 2 971 hab. (2021)
Densité : 67 hab. / km²
Altitudes : mini. 56 m – maxi. 561 m
Superficie : 42,9 km²
Gentilé : Bagnolais, Bagnolaise
Les équipements de la commune
- La Maison du Temps Libre
- 2 Courts de Tennis
- 1 Stade de Football
- Des parcours sportifs d’orientation et de Rand’orientation
- Foyer Municipal
- Dojo
- Le site d’escalade du Blavet avec ses 304 voies
- Un gîte communal
- 1 Plateau d’activités
- 3 aires de compostage partagé
- 3 terrains de boules
- 1 Skate Park
- 1 Pump Track
- Parcours de Santé et machines de sports
- 6 parcs de stationnement gratuit
Un tissu associatif développé
La Commune dénombre une quarantaine d’associations qui impulsent de nombreuses manifestations tout au long de l’année, avec le soutien de la Municipalité : brocantes, visites guidées, festivals, concerts, marchés, expositions peintures, activités pour les enfants et les séniors ….
Devoir de mémoire
Symbole dédié aux soldats qui ont combattu, pour beaucoup au péril de leur vie, et de tous les Alliés qui ont débarqué sur nos côtes pour nous rendre notre liberté, un Monument aux Morts est érigé à proximité de l’église Saint-Antonin. Pour ne jamais oublier.